L’ENTREPRISE EN MOUVEMENT
Une inflation qui tarde à se calmer
Après une période de consolidation au début du mois de juin, la volatilité a repris de plus belle sur les marchés au cours des derniers jours alors que l’indice S&P 500 a perdu près de 5 % de sa valeur tandis que les rendements sur les obligations de référence (taux 10 ans américains) ont atteint un nouveau sommet cyclique, à près de 3,16 %.
Guerre Russie Ukraine
Entre l’inflation, le variant Omicron et la politique monétaire de la Fed, les marchés financiers se trouvent dans une posture difficile. En février, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a suscité de graves préoccupations humanitaires et sécuritaires dans le monde.
Cycle de corrections
Nous vivons actuellement un cycle de corrections. La volatilité est essentiellement liée au début du cycle de hausse des taux d’intérêts des banques centrales mondiales, aux tensions diplomatiques (Russie/Ukraine), le manque de ressources causées par l’inflation et la pandémie.
Que nous réserve 2022?
La pandémie de Covid-19 perdure depuis un peu plus de 21 mois et nous ne sommes pas sortis de la crise avec le variant Omicron qui se propage rapidement mais, les données disponibles suggèrent qu’il est relativement bénin pour les personnes vaccinées ou ayant déjà été infectées, que les vaccins restent efficaces contre les formes sévères de la Covid et qu’Omicron immunise contre Delta.
Évolution du marché
Après 7 mois de hausse, Le S&P500 et le Nasdaq ont clôturés le mois d'août à un prix record. Ces derniers mois, les bourses semblent donc avoir eues le vent dans les voiles. En conséquence, les craintes étaient de plus en plus fortes qu'une correction soit imminente. Certains experts estimaient même que cela pourrait se produire dès le mois de septembre.
INFLATION – MYTHES ET RÉALITÉS
Tous les yeux sont rivés actuellement sur les rapports d’inflation. Vous souvenez vous de la hausse de plus de 17% du prix des légumes en 2019! En 2016 ce fut des hausses de plus de 35% pour certains produits. Les moins jeunes d’entre nous se souviendront des taux d’intérêts élevés (prêts et placements) de la fin des années 70 et début 80. Ces taux élevés étaient toutefois accompagnés d’une inflation de plus de 10%.