Bonjour à tous !
Nous vivons actuellement un cycle de corrections. La volatilité est essentiellement liée au début du cycle de hausse des taux d’intérêts des banques centrales mondiales, aux tensions diplomatiques (Russie/Ukraine), le manque de ressources causées par l’inflation et la pandémie.
La Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque du Canada cherchent à augmenter les taux pour freiner la hausse de l’inflation et réaliser d’autres objectifs économiques importants.
Par exemple, le consensus actuel laisse entrevoir que la Fed mettra fin à son programme d’achats d’actifs en mars et relèvera son taux directeur à quatre reprises cette année.
Au pays, la Banque du Canada a annoncé cette semaine le statu quo, mais souligne que les conditions nécessaires à la hausse des taux sont réunies, et les marchés intègrent actuellement la probabilité de six hausses de taux d’ici la fin de l’année.
Les attentes de hausse des taux, qui font augmenter les coûts d’emprunts et peuvent freiner l’expansion économique, incitent les investisseurs à réévaluer la valeur des actifs, dans un contexte en évolution.
Ce contexte incertain se traduit par une forte volatilité, en particulier sur les marchés boursiers. La volatilité peut aussi être causée par la réaction des participants du marché aux conditions économiques entourant la pandémie, du resserrement de la politique monétaire.
Il est prouvé que durant une période d’anticipation de hausse de taux, il est préférable de demeurer investi dans le marché des actions, et de ne pas se réfugier dans les fonds d’obligations/revenus fixes. Ainsi, si vous visez toujours les mêmes objectifs, il est préférable de conserver les répartitions de vos portefeuilles telles quelles pour l’instant et de réévaluer votre profil et vos attentes seulement une fois que le vent aura cessé de souffler.
Les gestionnaires et économistes s’attendent à ce que la volatilité soit de plus en plus présente à mesure que les cycles de hausse des taux approchent et s’amorcent.
Il faut savoir laisser travailler les gestionnaires émérites et leur déléguer le volet tactique et analytique des marchés. Cette situation est déjà anticipée. Les gestionnaires ajustent les positions pour contrer cette correction.
Afin de comparer vos portefeuilles, voici les faits sur le marché depuis le début de l’année (en date du 25 janvier 2022) :
TSX (Canada) : -3.10%
S&P 500 (USA) : -10.10%
Nasdaq (Toronto) : -16.90%
Les secteurs les plus touchés sont la technologie, les énergies renouvelables, et l’innovation.
Les secteurs les plus favorisés sont les énergies traditionnelles et les secteurs financiers.
L’impact peut se refléter sur vos actifs puisque nous avons composé des portefeuilles équipondérés entre plusieurs secteurs et ceux plus durement touchés actuellement affectent négativement le rendement des comptes.
Cela dit, le recul de votre portefeuille est beaucoup moins important que les résultats du marché en général. C’est donc la preuve que la stratégie demeure encore la bonne.
Quoi faire ?
· Garder les yeux sur le moyen/long terme, éviter la proactivité émotive à court terme
· Voir la situation actuelle comme une opportunité pour investir ou rééquilibrer le portefeuille
· Retenir l’importance de la diversification de portefeuille
· Retenir que les actions réagissent habituellement mieux à une hausse de taux et à l’inflation que les fonds de revenus fixes
· Laisser les gestionnaires composer avec la situation
Gardez le CAP !
Toute l’équipe de SFCAP