Être optimiste: Rebondir après le confinement
Il faut savoir regarder au-delà de la faiblesse économique actuelle. L’ampleur et la durée du ralentissement dépendent de trois facteurs clés:
- La durée du confinement. Un arrêt trop long nuira à plusieurs sociétés normalement encore viables;
- Changements de comportement dans les dépenses après la fin du confinement;
- Politiques macroéconomiques. Les stimulus monétaires et fiscaux devront être efficaces.
Les actions mondiales ont reculées la semaine passée après que de nouveaux cas de COVID-19 aient été confirmés dans de nombreux pays qui avaient commencés à prendre des mesures d’assouplissement des restrictions économiques, notamment la Corée du Sud et l’Allemagne. En Chine où la pandémie a débuté, de nouveaux cas ont été signalés depuis que la ville a mis fin à son confinement.
Le témoignage au Congrès, du Dr Fauci, directeur de la santé aux États-Unis, disait qu’une réouverture trop tôt pourrait retarder la reprise économique et ce sentiment a été renforcé par le président de la Réserve Fédérale, Jerome Powell.
Le ton sur les marchés est donc devenu négatif et des signes de tension accrues dans les relations commerciales sino-américaines a entraîné de l’anxiété et a mis fin à cette belle séquence de gains hebdomadaires pour l’indice composé du Canada (S&P/TSX).
Quelques secteurs sont encore très solides tels que celui de la technologie de l’information, celui de la consommation de base et celui des soins de la santé. C’est pourquoi, nous le répétons encore, d’avoir un équilibre sectoriel dans son portefeuille est essentiel.
Les mesures de relance massives prises par les gouvernements pour soutenir l’économie et l’aide aux familles et travailleurs a permis de stimuler tout de même les attitudes d’achats.
C’est d’ailleurs la principale raison des 6 semaines positives consécutives au Canada que nous avons connues en avril et début mai.
De plus, les faibles taux d’intérêts à long terme s’accompagnent d’une hausse des prix des actions. Ainsi, la forte baisse des taux d’intérêts au début de la crise pourrait avoir permis de soutenir la reprise des marchés boursiers en stimulant les justes valeurs à long terme.
La Réserve Fédérale des États-Unis a déclaré récemment qu’ils sont prêts à tout faire pour stimuler monétairement et fiscalement l’économie. Ils ont injecté près de 20% de liquidités et ils sont prêts à plus!
Un autre aspect positif qu’il faut se rappeler par rapport au ralentissement, est que ceci a créé des corrections de prix sur certaines actions qui étaient encore surévaluées et qui a donc permis de créer de bonnes occasions depuis le mois de mars 2020.
Les spécialistes en santé s’entendent sur le fait qu’il y aura une 2e et même peut-être une 3e vague de Coronavirus. Les spécialistes en investissements, quant à eux, sont d’accord mais pensent qu’au niveau économique, l’impact sera moindre car ce risque est déjà escompté dans le prix des actions.
Rester investi a été et sera toujours la meilleure solution.