Après 7 mois de hausse, Le S&P500 et le Nasdaq ont clôturés le mois d’août à un prix record. Ces derniers mois, les bourses semblent donc avoir eues le vent dans les voiles. En conséquence, les craintes étaient de plus en plus fortes qu’une correction soit imminente. Certains experts estimaient même que cela pourrait se produire dès le mois de septembre.

L’histoire nous enseigne que septembre est généralement un mauvais mois pour les investisseurs. Depuis la Seconde Guerre mondiale, le S&P500 n’a été positif que 45% du temps. Cela fait de septembre, historiquement, le pire mois de l’année.
Le rapport sur l’emploi aux États-Unis, le variant Delta qui cause encore des resserrements dans plusieurs pays pour contenir la pandémie, problème d’approvisionnement et persistance de la hausse des coûts, l’inquiétude liée à la potentielle insolvabilité de certaines entreprises immobilières en Chine, les marchés étaient tendus avec la réunion monétaire de la Fed, réduction du soutien monétaire, les mauvais résultats trimestriels de plusieurs compagnies dans différents secteurs tel que le secteur énergétique et des matières premières avec le recul des prix du pétrole, et le dollar canadien qui a connu une baisse en septembre…. Sont tous des éléments, entre autres, qui ont entraînés cette situation.

Après ce premier recul de l’année, les marchés boursiers se sont redressés en octobre, ce qui a permis à l’économie mondiale d’entamer le quatrième trimestre avec optimisme et de poursuivre sa lancée post pandémique.

De façon plus positive, voici un sommaire des événements liés au marché digne de mention qui ont eu lieu durant le mois d’octobre :

  • L’amélioration des tendances mondiales liées à la COVID-19 et la bonne santé générale des bénéfices des entreprises américaines ont propulsé les actions américaines, canadiennes et mondiales sur la voie du succès. L’indice S&P 500, l’indice composite Nasdaq et l’indice composite TSX ont tous enregistré leurs plus importants gains mensuels depuis novembre 2020.
  • Sur les marchés obligataires, les prix ont baissé à la suite d’une vague de ventes, ce qui a entraîné une hausse des rendements du Trésor américain et un aplatissement de la courbe des rendements, en raison des prévisions selon lesquelles la Fed pourrait bientôt augmenter ses taux pour lutter contre l’inflation.
  • Facebook a été rebaptisé Meta et commencera à se négocier au Nasdaq sous le nom de MVRS à partir du 1er décembre.
  • Le dollar canadien s’est apprécié par rapport aux autres grandes devises en raison des chiffres positifs liés à l’emploi et de la flambée des prix du pétrole, avant de reculer légèrement à la fin du mois en raison de données du PIB canadien plus faibles que prévu.
  • L’inflation aux États-Unis a augmenté de 4,4 % par rapport à la même période l’année dernière, soit la hausse la plus rapide depuis trente ans, en raison de la forte demande des consommateurs, des pénuries de main-d’œuvre, de la hausse des prix de l’énergie et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement. La Fed a déclaré qu’elle s’attendait à ce que l’inflation reste élevée pendant une bonne partie de la nouvelle année. Elle avait déjà signalé en septembre que les taux pourraient commencer à augmenter d’ici la fin de 2022 en réponse à la hausse de l’inflation.
  • S’harmonisant à la Fed, la Banque du Canada a signalé qu’elle serait prête à augmenter les taux dès avril 2022. La banque a admis que l’inflation était plus persistante que prévu initialement. Elle a expliqué que les goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement et l’augmentation des prix de l’énergie freinaient la croissance économique et entraînaient une hausse de l’inflation, qui a atteint 4,4 %, un niveau record depuis deux décennies. La banque a également annoncé qu’elle mettait fin à son programme de relance par l’achat d’obligations, qui était en place depuis le début de la pandémie de la COVID-19.
  • Le gouvernement provincial de l’Ontario a levé ses limites de capacité liées à la pandémie pour les restaurants, les événements sportifs, les salles de sport et d’autres « services non essentiels » et a dévoilé des plans pour assouplir toutes les restrictions d’ici mars 2022.

Comment cela affecte-t-il vos placements?

L’activité économique normale devrait reprendre à l’approche du temps des Fêtes de fin d’année, avec ses dépenses de consommation traditionnellement élevées, ce qui donnera un élan à l’année 2022. L’inflation va probablement se ralentir, même si elle se stabilisera à un taux plus élevé que celui que nous avions avant la pandémie. Après les rendements élevés de 2021, il est inévitable que le rythme de la croissance ralentisse, mais les perspectives restent positives grâce à la solidité des fondamentaux économiques et des bénéfices des entreprises.

Quelle que soit la position que nous occupons dans le cycle du marché, il est important d’adopter une méthode d’investissements disciplinée et de rester concentré sur vos objectifs financiers à long terme.

N’hésitez pas à nous contacter et, gardez le CAP !!!

Toute l’équipe de SFCAP