Entre l’inflation, le variant Omicron et la politique monétaire de la Fed, les marchés financiers se trouvent dans une posture difficile. En février, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a suscité de graves préoccupations humanitaires et sécuritaires dans le monde. Sur les marchés des capitaux, elle a malmené les actifs comme les actions, creusé les écarts de crédit et fait monter les prix des produits de base, attisant encore plus les attentes d’inflation à court terme. Les terribles conséquences humaines, de même que les biens et matériaux perdus causent bien des dommages.
À ce stade, il demeure encore difficile d’évaluer toutes les conséquences économiques réelles alors que la situation change rapidement.
Une potentielle hausse soutenue des prix des matières premières conjuguée à l’isolation complète de l’économie russe compliquera certainement le travail des banques centrales cherchant à ramener l’inflation à un niveau plus soutenable.
Ce scénario ne devrait pas pour autant faire complètement dérailler la croissance mondiale.
Plusieurs institutions on mit en œuvre un moratoire immédiat sur l’achat de titres de l’État de la Russie incluant créances, obligations ou actions émises par des sociétés domiciliées en Russie. L’exposition au marché de ces titres est, pour vos portefeuilles, négligeable.
Les marchés sont généralement positifs dans les 12 mois suivant un événement de guerre. Historiquement c’est les mois précédents la guerre qui tendent à être les pires, tandis que les mois suivants donnent, la plupart, lieu à des gains positifs.
Les gestionnaires, stratèges, économistes, et spécialistes qui gèrent les investissements que vous possédez sont en meilleure position pour être en mesure de soutenir et prendre des décisions favorables. Comme nous l’avons déjà mentionné, la situation actuelle offre des opportunités aux gestionnaires de faire l’acquisition de sociétés à un prix très avantageux.
C’est l’incertitude et la crainte qui crée davantage ces mouvements de marché et, il faut demeurer investis pour être en mesure de profiter des rebonds positifs. Il ne faut pas céder au climat de peur même s’il est tout à fait normal de le ressentir. Il ne faut surtout pas vendre en plein milieu de la tempête.
Warren Buffet, homme d’affaires, investisseur, gestionnaire et devenu l’un des plus grands milliardaires américains a lancé cette phrase en 1994 « la diversification est une protection contre l’ignorance ». Ce qu’il voulait confirmer et a prouvé est que l’éparpillement désordonné ou de se concentrer sur un seul secteur en voulant profiter de situation momentanée n’est pas approprié. Une diversification stratégique entre plusieurs catégories d’actifs et de secteurs économiques est de loin la bonne solution.
En guise de référence, nous vous transmettons quelques tableaux qui se veulent rassurants et qui prouvent que des réactions à court terme ont rarement été profitables à long terme. Il y a suffisamment de recul et d’enseignements vis-à-vis différents conflits géopolitiques pour affirmer que la diversification est justement là pour répondre à ce type de situation et jouera un rôle d’amortisseur.
Gardez le CAP !
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