La volatilité des derniers jours

En fin juin 2020, nous avons connu un des meilleurs trimestres depuis des décennies en Bourse suite à la réouverture graduelle de l’économie, à l’assouplissement monétaire et les mesures fiscales Gouvernementales.

Dernièrement, les principales Bourses ont connu une baisse, principalement pénalisées par la rechute des valeurs technologiques à Wall Street et les craintes pour l’économie avec les mesures de confinement qui se multiplient en Europe face à la 2e vague de Coronavirus.

En Asie, principalement en Chine, la Bourse est également pénalisée par le repli des valeurs technologiques et de l’énergie.

Les cours du Brut baissent, le baril de pétrole recule, pénalisé par les inquiétudes pour la demande compte tenu des circonstances de la pandémie.

À New York, un regain d’inquiétude sur l’économie américaine et par l’absence d’avancée au Congrès sur le renforcement du soutien à l’activité et, les mauvaises surprises, de ce jeudi 24 septembre, par rapport à la hausse des inscriptions au chômage, redoutée par les investisseurs, donne l’impression d’une reprise plus lente que prévue.

Il y a fort à parier que la population active, en âge de travailler, qui travaille ou souhaite travailler mais sont craintifs au point de retarder leur retour au travail à cause de la situation sanitaire affecte le taux de chômage, statistique fortement employée par les médias pour présenter la situation économique d’un pays et qui prend en compte la répartition de la population entre actifs et inactifs d’un pays n’est que situation temporaire.

Il faut toutefois prendre pleinement conscience du fait que les humains continueront à se nourrir, se loger, prendre soin de leur santé et qu’il n’y aura pas moins de technologie dans le monde. L’innovation continuera à alimenter le besoin de technologie dans le futur marché économique et le secteur de l’énergie continuera d’être un secteur de première importance dans la production, le transport, la transformation, la distribution et la commercialisation des divers biens que nous consommons. L’énergie est essentielle au bon fonctionnement de l’activité économique et donc sera toujours présente et nécessaire dans l’avenir. Fort heureusement, nous verrons toutefois une croissance plus forte des énergies renouvelables.

C’est le moment où je vous dit : GARDEZ LE CAP !

La remonté rapide des marchés boursiers de l’année 2020 démontre l’importance de demeurer investi. Vos actifs sont investis selon vos besoins, vos attentes, votre degré d’aversion au risque.  Il faut voir au delà du moment présent, maintenir le CAP et laisser les gestionnaires naviguer lorsque les mers sont agitées. Un portefeuille adéquatement diversifié permet de réaliser vos objectifs à moyen et long terme.