L’année 2023 a été ponctuée de divers défis. L’inflation a tout de même été le sujet le plus présent et qui nous affecte tous.
Comme à chaque année, des événements et des décisions, portent les marchés financiers à fluctuer dans tous les sens.
Hier, la Banque du Canada a confirmé qu’ils maintenaient le taux directeur au même niveau, soit à 5%, puisque, les décideurs demeurent préoccupés par
les risques entourant les perspectives économiques. Même si les présomptions demeurent qu’une baisse pourrait survenir dans le prochain trimestre, ils
sont même prêts à augmenter à nouveau le taux si cela s’avérait nécessaire. L’inflation fondamentale doit continuer de baisser et ce, de façon durable, ont-ils dit.
L’objectif à atteindre : un équilibre entre l’offre, la demande, la croissance des salaires et les prix établis sur les produits et services.
Il y a tout de même plus de signes que la politique monétaire restreint les dépenses et allège les pressions sur les prix présentement. Le ralentissement de
l’économie réduit les pressions inflationnistes et c’est pourquoi cette décision de maintien de taux a été appliquée.
Les investisseurs ont été échaudés en 2023 avec leurs positions dans les obligations et les fonds communs de revenu. Normalement sécuritaires, la valeur
marchande des obligations négociables a chutée et c’est toujours le cas lorsque les taux d’intérêts grimpent.
Comme les taux semblent avoir atteint leur sommet, les obligations devraient présenter un bon potentiel de rendement à moyen terme et, il est requis de
détenir des positions dans toutes les catégories d’investissements. Les obligations gagneront donc de l’attrait en 2024.
Le ralentissement de la croissance mondiale qui se poursuivra en 2024 compte tenu des tensions géopolitiques élevées, la pression à la hausse sur le prix
de l’énergie, la hausse du taux de chômage, les pertes de revenus qui entraînent une diminution des dépenses et la croissance des entreprises qui sera
freinée, ceci laisse présager une possible récession. Certains secteurs seront à prioriser telles que les grandes capitalisations, la santé et la consommation
de base.
Il faut éviter à tout prix de mettre fin à ses investissements, les corrections du marché peuvent créer des occasions intéressantes et les investisseurs à long
terme sont habituellement récompensés, il ne faut pas se laisser influencer par un sentiment généralisé.
Tout comme les différents secteurs économiques et géographiques, pour tirer parti du potentiel de la croissance, la diversification de portefeuille demeure,
de loin, la meilleure stratégie à adopter dans ses portefeuilles tout en respectant sa tolérance au risque puisque la volatilité des marchés boursiers fait
partie intégrante de la réalité.
Gardez le CAP!
Toute l’équipe SFCAP en profite pour vous souhaiter un très heureux temps des fêtes et une belle année 2024. Santé et bonheur.
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