Les mouvements des marchés
La correction amorcée lundi par les marchés d’actions s’est maintenue, les intervenants invoquant une intensification des craintes de contagion du coronavirus.
Au moment d’écrire ces lignes, les pertes des principaux indices Européens atteignent les 12% et plus de 10% pour le Dow Jones et le S&P500. Simultanément, le taux de rendement des Bons du Trésor des États-Unis à 10 ans franchissait un nouveau creux, les investisseurs se ruant vers les valeurs refuges.
L’Organisation mondiale de la santé ne considère toutefois pas le virus comme une pandémie actuellement, même après la recrudescence de cas en Italie, en Iran et en Corée du Sud.
N’oubliez jamais que notre approche d’investissements et le choix judicieux des gestionnaires a toujours permis de limiter les baisses de marchés et ce, contrairement aux placements passifs qui subissent les effets directs des mouvements des indices.
Pour la majorité des clients, les baisses n’ont pas dépassé 5%. Un faible encaissement des baisses offre une meilleure possibilité de rendement lors des reprises.
Peut-on, à l’inverse, miser sur un rebond massif?
Personne ne peut connaître la réponse. L’histoire est toutefois là pour rappeler aux investisseurs qu’ils ont de bonnes raisons de ne pas paniquer.
Il y a quatre bonne raison de demeurer investi;
Premièrement, la coordination et la mobilisation des efforts à l’échelle mondiale s’est intensifiée.
Deuxièmement, le taux de mortalité qui qui est de loin moins élevé que pour le SRAS, Ebola et plusieurs autres épidémies des 20 dernières années.
Troisièmement, les épidémies n’ont généralement eu aucun effet prolongé sur les marchés, comme le montre le graphique ci-dessous. »
Quatrièmement, toutes les études le démontrent, l’investisseur qui fait de l’anticipation de marché (« market timing ») ou réagi lors des périodes volatiles sera perdant face à l’investisseur qui maintient ses positions (« time in the market »).
N’oubliez jamais que :
- La volatilité n’est pas nouvelle
- La volatilité est en fait le statu quo
- Toute volatilité disparaît avec une vision à long terme
- Un portefeuille équipondéré aide à faire face à la volatilité
- Il n’y a aucune récompense sans risque
En conclusion, personne n’a intérêt à se départir de ses placements dans l’urgence, simplement à cause de quelques journées difficiles, le dernier trimestre de 2018 le démontre.
La situation peut faire peur sur le coup, mais l’histoire a montré à de maintes reprises que les épidémies mondiales avaient très peu d’incidence sur les marchés, en tout cas à moyen et long termes.
Les investisseurs doivent simplement garder le CAP et maintenir un portefeuille bien diversifié. Ils peuvent se rassurer en regardant l’historique
(positif) des décennies précédentes.