Notre vision du futur proche
DES GOUVERNEMENTS ENCORE PLUS IMPORTANTS
L’endettement collectif créé par les politiques interventionnistes entraînera une hausse du fardeau fiscal. Les dettes doivent être payées et les revenus additionnels générés seront réinjectés afin de créer, par des emplois et des dépenses, des revenus récurrents.
Il faut donc se préparer à une hausse des impôts et des taxes et peut-être même une augmentation de l’imposition du gain en capital.
Les entreprises risquent d’écoper le plus et cette soif des revenus risque de réduire l’ardeur des entrepreneurs et des vrais créateurs d’emplois.
LIBERTÉ CONTRÔLÉE
La majorité des canadiens veulent que leurs gouvernements mettent en place des mesures de protection.
L’interventionnisme gouvernemental ne risque pas de diminuer lorsque nous nous retrouverons dans des plus beaux jours.
RÉDUCTION DE L’ENDETTEMENT
Le gouvernement libéral nous a plongé, au cours des dernières années, dans des déficits annuels sans égard aux terribles risques qui sont liés à une dette croissante. Il faut croire que le vécu américain et européen n’a pas ébranlé M. Trudeau. La dette du fédéral et celle du Québec totalisent au moment d’écrire ces lignes plus de 1 136 114 000 000 $.
Pire encore, la dette canadienne augmente de 75 millions chaque jour soit plus de 52 000$ par minutes. Au Québec, c’est une augmentation journalière de 16,4 millions soit près de 16 400$ par minute.
L’importance de cette dette et de celles des autres pays (nous ne sommes pas les pires) est un indice à l’effet que les taux des principales Banques Centrales ne sera pas revu à la hausse avant plusieurs années.
La réduction de la dette devient une priorité et les gouvernements prendront les moyens pour y parvenir. Préparez-vous à une augmentation des impôts et taxes et de nouveaux investissements afin de réaliser une forte croissance économique. Pour les gouvernements ce sera un combat entre la réduction de la dette et la croissance économique.
PROTECTIONNISME AGROALIMENTAIRE
L’autonomie alimentaire deviendra un cheval de bataille et pour juste cause. Il est clair que pour une province nordique nous vivrons encore l’impact de la dépendance aux produits étrangers.
Toutefois la tendance sera à la réduction de cette dépendance et plusieurs secteurs de l’économie en bénéficieront.
MONDIALISATION VERSUS LOCALISATION
Toutes les économies vont dans le futur favoriser la production locale. Les échanges commerciaux devraient diminuer et le protectionnisme prendre de l’ampleur. Aucun gouvernement ne pourra ni ne voudra, dans le futur, vivre une interruption dans l’accessibilité des produits d’utilisation courante.
Cette approche fait en sorte que les produits seront plus dispendieux pour les consommateurs. Par contre, il y aura plus d’emplois locaux, ce qui amènera de meilleurs revenus pour les gouvernements. Sauront-ils utiliser cette entrée de revenus intelligemment ?
CROISSANCE DU COMMERCE ÉLECTRONIQUE
On ne peut douter que le commerce électronique ne cessera de croître. Les consommateurs adorent la facilité, la flexibilité et la livraison à domicile.
Le commerce électronique deviendra la norme de l’industrie et les entreprises devront très rapidement s’ajuster afin de répondre à ce changement de comportement chez le consommateur.
CHANGEMENT DES CONDITIONS D’EMPLOI
L’année 2020 marque le tournant dans la façon dont les travailleurs voudront accomplir leurs tâches. Les entreprises réalisent que le télétravail est efficace et rentable.
SOINS DE SANTÉ
S’il y a un secteur qui a souffert en 2020 c’est bien les soins de la santé. Au Québec ou ailleurs dans le monde, ce secteur qui a été sous financé ou mal financé, se verra privilégié à juste titre.
CONTRAINTES FINANCIÈRES DES ENTREPRISES
Les gouvernements sont, jusqu’à aujourd’hui intervenus, auprès des entreprises afin d’éviter des faillites et sauver des emplois.
Les années 2008 et 2020 en sont des exemples évidents. Ils continueront à le faire mais nous risquerons de voir un changement graduel des règles comptables afin de forcer les entreprises à détenir plus de liquidités afin de survivre aux prochaines crises financières et réduire les interventions des gouvernements.