À quel type d’année devrions-nous nous attendre?

Les soubresauts des indices boursiers au cours des derniers jours sont une indication du type de volatilité que nous vivrons probablement en 2021.

La baisse de cette semaine n’a rien à voir avec les profits des entreprises.  Elle serait probablement due aux « hedge funds », les fonds de couvertures.

Ce type de gestion alternative aurait pariées à la baisse sur des entreprises peu performantes et les résultats estimés ne se sont pas réalisés.  Devant d’importantes pertes ces fonds ont été obligés de vendre des titres rentables pour rembourser des emprunts.

Vous devez savoir que les fonds que nous utilisons dans les portefeuilles ne considèrent pas seulement ce type de produits considérés comme spéculatifs.

De plus, il est tout de même important de ne pas oublier que :

  • Le taux d’épargne des canadiens est à un niveau élevé jamais vu par rapport à celui observé au cours des dernières décennies.  Du côté des États-Unis, il a été comptabilisé comme le double de la moyenne des 20 dernières années.
  • Les marchés obligataires offrent de faibles rendements.  Pour éventuellement obtenir des rendements appréciables les investisseurs n’auront d’autres choix que de se diriger vers le marché des actions.
  • La vaste majorité des entreprises qui ont dévoilé leurs résultats financiers pour le trimestre se terminant en décembre 2020 ont dépassé leurs prévisions pour cette même période.
  • Les programmes d’aides gouvernementales sont toujours là pour relancer l’économie.

Le maintien au taux plancher par la Banque Centrale Américaine (FED) devrait se maintenir tout au long de 2021.  À cela, s’ajoutera l’injection par la FED de 120 milliards par mois dans l’économie.  Les autres Banques Centrales du monde entier prendront également action en gardant l’accès aux capitaux à un taux avantageux et en injectant d’importantes liquidités. Les actions entreprises par les banques centrales ont inondées les marchés financiers de liquidités, ce qui a d’une part permis aux marchés boursiers de croître, d’autre part, ces entrées massives de liquidités se sont en partie retrouvées entre les mains des contribuables, ce qui leur donne un pouvoir d’achat et une capacité d’emprunt accrue.

Il faut toutefois réaliser que la vitesse de la reprise économique est intimement liée à l’évolution du Covid-19 et de la vaccination de masse.  Il n’y a toutefois plus de doutes dans l’esprit des scientifiques à l’effet que nous parviendrons à contrôler le virus et ses variants, la question est plus de savoir : Quand ?

À la faveur d’une large vaccination et d’une réduction des restrictions actuelles, il faut s’attendre d’ici la fin de l’été 2021 à une frénésie d’achat et d’un boom économique temporaire.

La croissance devrait donc être au rendez-vous en 2021. Elle sera toutefois ponctuée par la volatilité selon l’évolution de la crise sanitaire actuelle et des restrictions qu’elle engendre.

Plus que jamais, une approche sectorielle équilibrée prend tout son sens, le tout dans un contexte de gestion active afin de privilégier les entreprises qui ont enregistré de bons rendements depuis le début de la pandémie et qui sont susceptibles d’être mieux positionnées lors de la pleine relance économique.

Gardez le CAP.

Toute l’équipe vous souhaite une belle et heureuse année 2021.  Santé et bonheur.