Un portefeuille pour toutes les températures
Rien n’est plus comme avant la pandémie et rien ne le sera pour les prochaines années. Oui, nous finirons par sortir de cette crise sanitaire mais certains paradigmes qui étaient bien ancrés vont éclater. Voici quelques éléments de réflexion.
Peu importe leur taille, toutes les entreprises devront partir sur de nouvelles bases tout en bénéficiant d’un support, non pas seulement des gouvernements, mais de nous tous : citoyens, consommateurs, investisseurs. Espérons que les gouvernements prioriseront les petites et moyennes entreprises car elles sont plus sensibles aux intempéries et surtout, elles représentent 80% des emplois au Canada. Oui la facture économique et sociale engendrée par cette aide de l’état sera omniprésente pour des décennies mais les investissements réalisés permettront de maintenir notre santé financière à long terme.
Ces investissements devront également permettre d’améliorer la santé environnementale. Les produits de base et de consommation courante devront être remodelés afin de réduire considérablement leur empreinte écologique. La durabilité devient plus que jamais une priorité. L’innovation aura une place encore plus importante dans notre future économie. À court terme toutefois, la sortie graduelle de la crise entraînera un rallye des commodités, il faut donc s’attendre à une augmentation des prix du pétrole, du bois et autres matières premières de base.
La crise a fait comprendre à tous les pays l’importance de la proximité de production. Un retour à la production industrielle régionale aura un certain effet sur les profits des entreprises mais sera positif et salutaire pour le bien-être de toute la population du pays. Le moins cher à tout prix perdra du terrain : produire majoritairement chez nous par des gens de chez nous pour des gens de chez nous et aussi d’ailleurs.
Les bouleversements économiques passés et à venir et les investissements massifs des gouvernements ont, d’une part réduit leurs revenus et, d’autre part augmentés leur dette respective. Il y aurait actuellement plus de 100 pays qui demandent une aide financière. Cette situation et la faiblesse des taux directeurs fait en sorte que le paradigme de la sécurité des obligations ne tient plus la route. Les actions de grande qualité deviennent plus sures que les obligations gouvernementales.
En plus de la Covid, les élections aux États-Unis créeront des mini tempêtes sur les marchés boursiers et ce tant que le monde ne connaîtra pas le prochain président. Gardons à l’esprit que la stabilité en politique est positive pour l’économie.
Pour nous, le plus important est de travailler avec des gestionnaires qui sont en mesure de prendre en compte toutes les périodes de mauvais temps, de survivre lors des ouragans et de briller en période de beau temps!
Gardons le CAP!