Après une période de consolidation au début du mois de juin, la volatilité a repris de plus belle sur les marchés au cours des derniers jours alors que l’indice S&P 500 a perdu près de 5% de sa valeur tandis que les rendements sur les obligations de référence (taux 10 ans américains) ont atteint un nouveau sommet cyclique, à près de 3,16%.

Les Bourses européennes ont vécues aussi dans les derniers jours leurs pires séances depuis un mois.

Wall Street creusait ses pertes lundi après l’annonce d’une nouvelle accélération de l’inflation aux États-Unis, qui risque de pousser la Fed à accélérer la remontée des taux d’intérêt (annonce prévue cette semaine) et donc de freiner la croissance de l’économie comme celle des bénéfices des entreprises.

À ce stade, il importe de constater que tout n’est pas perdu.

D’abord, l’impact de la hausse mensuelle du prix du pétrole Brent (qui est passé de 106$ le baril à 122$ en mai), devrait s’estomper en juin.  Il faut dire aussi que l’inflation des biens de base, qui est passée de 12% à 8,5% en mai, devrait continuer à diminuer à mesure que les consommateurs continuent de réorienter leurs dépenses vers les services en cet environnement post-pandémique.

Il reste à savoir comment le prix des services de base, principalement le secteur du logement, réagira à l’augmentation des taux d’intérêt.  Il est clair que la hausse des taux d’emprunt, qui reflète déjà les anticipations de hausses de taux des banques centrales, reste encore à se faire sentir dans le marché de la revente immobilière.

Bien que l’inflation reste un problème persistant et que les banques centrales prennent des mesures énergiques pour freiner la hausse des prix, le Canada a-t-il ce qu’il faut pour résister à la tempête ?

  • L’épargne des ménages s’est accumulée pendant la pandémie et devrait assurer un niveau sain de dépenses de consommation.
  • Bien que l’augmentation des niveaux d’endettement soit une préoccupation, les niveaux d’endettement en proportion du revenu disponible sont encore inférieurs à ce qu’ils étaient avant la pandémie.
  • La croissance des gains semble être conforme aux moyennes historiques et le marché du travail est robuste, ce qui souligne la force de l’économie canadienne.

Les Banques Centrales ont devant elles la tâche suivante : ralentir l’économie afin que l’inflation se calme, sans pour autant causer une récession. Le succès de cet « atterrissage en douceur » sera le facteur déterminant derrière la performance des marchés au cours des prochains mois.

La Banque du Canada tentera sûrement de ralentir le rythme de la croissance économique tout en veillant à ne pas précipiter le Canada dans une récession.  Bien que les marchés puissent rester volatils dans ce contexte, tous les yeux seront tournés vers les décideurs politiques, qui devront adopter une approche équilibrée pour l’avenir.

N’oubliez pas que les conditions actuelles offrent d’extraordinaires opportunités d’achats aux gestionnaires de vos fonds.

«Les marchés haussiers et baissiers se succèdent, mais les entreprises solides,
celles qui peuvent croître quelle que soit la conjoncture, résistent à l’épreuve du temps»

– Will Danoff (gestionnaire chez Fidelity investissements)

Une approche diversifiée s’impose.  La meilleure façon d’atténuer vos risques est de maintenir un portefeuille bien diversifié et de demeurer investi afin de profiter pleinement de la reprise.

Gardez le CAP !

Toute l’équipe de SFCAP inc.

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