L’inflation au Canada a non seulement atteint la cible mais l’a dépassé en septembre à 1.6%. La baisse en octobre des taux directeurs permettra une croissance de la consommation de biens et services, des exportations, de réduire le niveau d’endettement ou stimuler l’emprunt et les investissements et améliorer les bénéfices des entreprises.

Les marchés avaient déjà anticipé un recul du taux et permettait de soutenir le scénario d’un atterrissage en douceur et les résultats financiers obtenus depuis quelques mois permettaient de dissiper toutes craintes que, la banque centrale avait peut-être trop tardée à réduire le taux. Une autre baisse serait attendue en décembre, nous pourrons suivre l’évolution très prochainement.

Le résultat des élections américaines et la réaction des marchés dès le lendemain est un rappel important que les investisseurs peuvent tolérer la bonne ou mauvaise nouvelle sur la Présidence nommée, mais pas l’incertitude.

Certaines classes d’actifs profiteront de la décision électorale. Nous ne sommes tout de même pas à l’abris d’une certaine volatilité mais, certains objectifs républicains tel que de réduire les impôts corporatifs et des particuliers ou encore, d’augmenter les tarifs douaniers qui bénéficieront aux entreprises locales permettent de croire à une croissance intérieure plus élevée et devraient faire bénéficier le marché américain. Pour le Québec et le Canada toutefois, ils pourraient être touchés par les tarifs d’exportations dans certains secteurs économiques et nous pourrons voir dans les prochains mois les négociations et les ententes.

Les taux de la Réserve fédérale des États-Unis a tout de même abaissé son taux directeur de 25pts de base aujourd’hui considérant l’inflation contrôlée. Les annonces de la nouvelle Présidence Trump auront possiblement pour effet d’augmenter l’inflation donc tout porte à croire que la Fed restera sur ses gardes dans la prochaine année.

Les données historiques indiquent que des facteurs économiques plus larges tels que la croissance, la politique monétaire et les bénéfices des entreprises déterminent davantage la performance du marché à long terme, bien plus que le parti politique au pouvoir en tant que tel. C’est pourquoi, de prioriser un portefeuille diversifié est toujours favorable.

Ceux pour qui, l’horizon de placement, permet une certaine patience, ont probablement intérêt à accepter, plutôt qu’à craindre, les périodes de corrections. Que ce soit lié à une pandémie, à l’inflation, la baisse ou la hausse des taux, la crise du logement, les cours du pétrole, des coûts de production, des coûts d’importations ou exportations, la hausse des salaires, le taux de chômage, les élections présidentielles, etc, l’histoire donne raison aux investisseurs résolus à rester investis dans le marché en dépit de ses fluctuations.

N’hésitez pas à communiquer avec nous pour toutes questions.

 

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