Qu’est-ce que la Journée de la Libération ?

 

La Journée de la Libération est présentée comme une réinitialisation économique, une initiative visant à « rééquilibrer le terrain de jeu » en rendant plus coûteuse la vente de biens étrangers aux États-Unis.

 

Trump qualifie « tarifs réciproques », comme étant une réponse aux taxes d’importation que d’autres pays imposent aux produits américains. 

 

Bien que cela soit présenté comme une question d’équité, il s’agit d’une posture commerciale plus affirmée qui pourrait augmenter les coûts des produits importés et créer de l’incertitude sur les marchés mondiaux.

 

Quels tarifs ont été annoncés ?

 

Le président Trump a introduit deux nouveaux types de tarifs destinés à réduire les déficits commerciaux entre les États-Unis et leurs partenaires commerciaux.

 

Les deux nouveaux tarifs sont :

  1. Un droit d’importation universel de 10 % sur tous les biens entrant aux États-Unis, prenant effet à 00h01 le 5 avril.
  2. Des tarifs réciproques sur les importations en provenance de 60 pays, prenant effet à 00h01 le 9 avril.

 

Lors de son annonce, Trump a précisé que ces tarifs réciproques représenteraient « environ la moitié » de ce que ces pays imposent actuellement aux États-Unis. Par exemple :

  • 34 % sur les produits chinois
  • 20 % sur les produits de l’Union européenne
  • 26 % sur les produits indiens

 

Le Canada et le Mexique restent exemptés pour les produits couverts par l’ACEUM (USMCA). Les tarifs existants sur l’acier, les automobiles et l’aluminium (25 %) restent inchangés.

 

Les investisseurs ont mal accueilli l’annonce par le gouvernement américain de nouveaux tarifs « réciproques » ciblant presque tous les pays.

 

Selon plusieurs analystes, ces nouveaux tarifs sont plus élevés que prévu. 

  • Cela aggrave le risque que l’économie entre en récession, aux États-Unis et ailleurs dans le monde.

 

Aux États-Unis, les principaux indices ont baissé de: 

  • 4% pour le Dow Jones;
  • 4,8% pour le S&P 500; et
  • 6% pour le Nasdaq.

 

Au Canada, l’indice composé S&P/TSX a perdu 3,8%.

Le dollar canadien est demeuré stable.

 

L’environnement actuel appelle à une gestion disciplinée, dans un contexte de volatilité. 

 

Les prochaines journées et semaines seront plus incertaines mais les gestionnaires s’attendent à ce que la situation se « digère » relativement rapidement et il est fortement recommandé de ne pas faire de changements drastiques dans les portefeuilles.

 

Les secteurs les plus exposés aux tarifs américains sont notamment l’industrie manufacturière et les secteurs orientés vers l’exportation sont confrontés à des risques accrus.  

 

Cependant, certaines entreprises pourront adapter leurs chaînes d’approvisionnement, diversifier leurs marchés, ou bénéficier d’incitatifs publics visant à soutenir la production domestique.

 

Dans cet environnement incertain, une approche mesurée et à long terme est essentielle.  Si les risques sont bien présents, les ajustements économiques et structurels ouvriront également la voie à des tonnes d’opportunités et, les investisseurs avisés qui sauront garder leurs stratégies sauront exploiter.

Les marchés peuvent vaciller temporairement. Les gros titres peuvent provoquer la panique.  Mais au-delà des fluctuations à court terme il faut se concentrer sur les facteurs sous-jacents qui déterminent les activités et la performance à long terme des entreprises et ceux-ci restent inchangés. 

 

En ce moment, la chose la plus importante est de garder son sang-froid. 

 

En recentrant la discussion de la peur vers la perspective, les investisseurs avisés ne se contentent pas de traverser les périodes de volatilité, ils se positionnent pour en tirer parti. 

 

Et lorsque le marché se redresse, comme l’histoire l’a constamment prouvé, ceux qui restent sur leur trajectoire sont souvent ceux qui en bénéficient le plus.

 

Gardez le CAP !!

 

Avis de non-responsabilité :

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